DATE LIMITE DES INSCRIPTIONS : LE 2 octobre 2014
Conférences (9×2 h) de Philippe Jean COULOMB
présentation le jeudi 02/10/2014 à l’Université du Temps Libre
6, rue de Taulignan, Avignon
Premier cours : le 09/10/2014 à 14h
Contact et inscriptions : tél: 04 90 85 88 00
Le besoin de croire en une entité supérieure toute puissante créatrice de l’Univers est-il obligatoirement corrélé à l’apparition de la conscience d’un être biologique ? Pourquoi toutes les cosmogonies des premières civilisations font-elles appel à la divinité pour expliquer l’origine du monde ? Sommes-nous génétiquement conditionnés pour croire ? Le gène de Dieu existe-t-il ? Pourquoi l’écrasante majorité des hommes sont-ils unis par une force transcendantale qui les pousse à croire à l’existence d’un principe supérieur ? Ce besoin de croire en Dieu ou aux dieux trouve ses origines dans la plus lointaine préhistoire. Animisme, chamanisme et polythéisme sont nés des angoisses de l’homme confronté à une nature hostile et souvent imprévisible et d’une volonté panique, en l’absence de connaissances, d’expliquer l’inexplicable en se réfugiant dans la croyance d’un pouvoir surnaturel que seul un petit nombre d’initiés sont capables d’interpréter. En simplifiant le panthéon, le monothéisme triomphant n’a pas su proposer une alternative unifiée satisfaisante. Les trois religions révélées, adorant le même Dieu, ont en fait induit l’intolérance et un sectarisme générateurs de guerres, d’exterminations et de souffrances qui n’ont cessé de prévaloir tout au long de l’histoire de l’humanité. La science, proscrite par les uns, promue par les autres, tente vainement de trouver des explications génétiques ou psychiques. La foi se cache probablement dans notre cerveau, mais où ? Comment les grands penseurs de l’humanité comme Einstein, Galilée, Pascal, Darwin, Hawking…ont-ils conçu leur propre religiosité ? Existe-t-il un présent, un passé, un futur ? Sur quoi débouche la terrifiante mort : sur un pur spirituel, une transmutation ou le néant ? L’homme est-il le produit d’un pur déterminisme créationniste ou l’accident improbable d’une évolution hasardeuse ?
