Dans leur livre « Les secrets de l’Exode », Messod et Roger Sabbah démontrent que l’exode d’Akhetaton et celui de la bible ne sont qu’une seule et même histoire, les Hébreux ne furent jamais les esclaves des Egyptiens, ils furent des égyptiens chassés de la ville sainte Akhetaton, sous le règne d’Ay. La Genèse reproduit la cosmogonie égyptienne, l’alphabet hébreu tire son origine des hiéroglyphes égyptiens, enfin, les personnages historiques de l’Ancien Testament sont en fait des personnalités de l’histoire égyptienne.
L’hébreu serait une synthèse des différents langages de la ville abandonnée (Akhetaton) : on retrouve dans cette langue des mots égyptiens du Delta et de la Haute-Egypte, de l’Ethiopien, du Cananéen, du Phénicien, de l’Araméen, du Babylonien et de multiples racines de la langue arabe.
Le berceau de la langue hébraïque se trouve donc à Akhetaton où vivaient les prêtres Yahouds que la Bible nomme « érèb-rav » ou « arab-rab », origine du nom « hébreu » et du nom « arabe », la tourbe nombreuse représentant les nations récemment converties au monothéisme. Dans la Bible, les deux fils d’Abraham, Isaac et Ismaël seraient à l’origine des Juifs et des arabes.
Il y a des analogies entre les ornements de la royauté égyptienne portés par Toutankhamon et les symboles du monothéisme biblique : téfilines, kippa et talleth.
Les Masaïs font partie de l’Exode historique. Présents à Akhetaton, ils furent comme les Yahouds monothéistes, contraints d’accepter le compromis imposé par Ay qui eut l’idée de séparer le peuple de sa police et de son armée par un second exode vers l’Afrique.
Lectures conseillées :
« Les secrets de l’Exode » de Messod et Roger Sabbah, Edition Le Livre de Poche.
« La Bible dévoilée » de Israël Finkelstein et Neil Silberma, Editions Bayard.
« Des Dieux et des Hommes » de Philippe Jean Coulomb, Edition St Honoré, Paris.