Les influences conjuguées des religions et, plus récemment, de la science ont considérablement pollué la liberté spirituelle individuelle.
L’esprit ? : c’est la totalité des facultés mentales de l’homme : affectivité, intuition, pensée, discernement, jugement, morale…
La spiritualité s’intéresse à l’esprit, la partie incorporelle, par opposition au corps, à la matière. Dans les doctrines comme le Taoïsme, l’Hindouisme, le Bouddhisme, l’être humain est considéré comme souffrant du déséquilibre de ses émotions, de ses fixations mentales, de ses « mémoires » et du manque d’harmonie entre les différentes composantes de l’être : l’intellect, le corps, la parole. Ce déséquilibre est volontairement accentué et s’aggrave avec l’augmentation de la population et la mondialisation.
Les religions révélées se sont emparées de la spiritualité pour dominer le peuple des croyants. Pour l’Ancien Testament elle est le souffle créateur et bienfaisant de Dieu, pour le Nouveau Testament l’Esprit est la troisième personne de la Sainte Trinité. Que de crimes n’a-t-on pas commis au nom de la religion !
Mais la spiritualité n’est pas le domaine exclusif des religions.
Pour certains adeptes de la mécanique quantique, elle constitue un hologramme qui intrique l’ensemble des esprits de l’Univers. Des découvertes récentes révèlent que la synchronicité, mettant en jeu « l’inconscient collectif », génère un « champ de conscience » qui peut entraîner l’humanité vers un champ d’ordre ou de désordre. L’animal-homme utilisant plus volontiers son cerveau reptilien (voir les programmes de télévision concentrés sur le sexe et l’hémoglobine) est irrésistiblement attiré par le désordre.
Si les religions ont fortement contribué à polluer l’inconscient collectif, il est navrant de constater que les découvertes majeures des scientifiques, récupérées par des technocrates et des politiques au comportement dictatorial, nous précipitent inéluctablement vers un cataclysme qui sera fatal à une humanité pullulante et devenue ingérable !