Conquérir l’espace pour le découvrir et le comprendre est un projet que l’homme-technologique ne peut qu’ambitionner. Mais s’affranchir du milieu physico-chimique de sa planète (pesanteur, eau, oxygène, magnétisme, spectre électromagnétique qualitatif du soleil…) est problématique. De plus se reproduire dans l’Espace sera indispensable sur le long terme, mais est-ce vraiment envisageable ?
L’acte sexuel est déjà un problème : après une période d’adaptation à l’apesanteur, les équipages vont avoir besoin de dispositifs spéciaux, comme les ceintures élastiques ou des tubes gonflables pour avoir des relations sexuelles dans l’espace.
Tout comme l’érection, l’éjaculation masculine peut avoir du mal à venir
De surcroît, en apesanteur, des expériences ont permis de révéler certaines anomalies à certains stades du développement embryonnaire, mais aussi au niveau de la fécondation elle-même, de la segmentation des cellules et de la fermeture du tube nerveux.
Comme attendu, le sperme exposé aux radiations cosmiques dans l’ISS a davantage d’ADN fragmenté que celui resté sur la Terre. Les cellules congelées ne peuvent pas réparer ces dommages génétiques qui sont liés à des plus bas niveaux de fertilité.
En apesanteur et en absence de bouclier efficace contre les radiations, l’embryon humain, son cerveau, sa colonne vertébrale, ses gonades subissent des mutations handicapantes, voire létales ! Enfin, comment soigner les maladies ou réaliser les opérations nécessaires ?
Cultiver des plantes pour s’en nourrir posera aussi un problème majeur !……
Conquérir l’espace pour y vivre et se reproduire sur le long terme impliquerait l’obligation d’une rapidité d’adaptation trop agressive pour des organismes biologiques dotés d’une complexité inouïe acquise grâce à une évolution de millions d’années et parait totalement utopique !
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