Dans cette série d’articles je vais essayer de faire le point sur la situation de l’être humain dans l’Univers en m’appuyant sur les réflexions et états d’âme des grands penseurs comme Pythagore, Platon, Einstein, et plus récemment, Monod, De Duve, Bohm, Hiley, Aspect, Penrose, Hameroff, Gariaev et Prigogine, pour n’en citer que quelques uns.
Ayant étudié pendant 40 ans la Biologie cellulaire des organismes vivants dans une échelle allant de quelques micromètres à quelques nanomètres, je me suis toujours posé la question de savoir si toutes ces structures cellulaires, les fonctions et les régulations qui leur sont associées, n’étaient pas une image fractale du grand Univers. J’enviais les physiciens théoriciens et les mathématiciens qui ne cessaient de proposer des modèles déterministes du cosmos et probabilistes du monde quantique. Je suis pourtant persuadé que, nous les Biologistes, nous avons une connaissance infiniment plus précise de notre monde cellulaire que celle qu’ils peuvent avoir eux-mêmes de leur monde si inaccessible!