Ce qu’il est convenu de nommer les NBIC, à savoir les Nanotechnologies, Biotechnologies, Informatique et sciences Cognitives vont toucher tous les secteurs de la vie humaine et intéressent au plus haut point les transhumanistes, car, selon Laurent Alexandre, il sera possible de construire des nanorobots capables par exemple de repérer des dysfonctionnements dans nos organismes et de les réparer.
Cette nanomédecine est donc très prometteuse, car elle permettrait d’utiliser des nanovecteurs porteurs de médicaments qui pourraient atteindre avec efficacité des cellules cibles ?
On pourra aussi réaliser une nanochirurgie au niveau de l’ADN.
Formidable !
Mais cette thérapie génique pose de nombreux problèmes, en particulier celui de la modification d’un embryon humain ou celui du tri d’embryons (mucoviscidose), ou celui de l’augmentation des performances humaines ou d’allonger la vie…
Il est également prévu, dans des expériences d’intelligence artificielle, de créer des ordinateurs qui ont conscience d’eux-mêmes, capables de ressentir des émotions et par la même de concevoir des robots autonomes, capables d’apprendre, de corriger leurs erreurs et de se reproduire…
Nos robots deviendront un jour plus intelligents que nous ! À quand les robots tueurs ?
Le célèbre physicien Stephen Hawking vient de pousser un cri d’alarme :
« Réussir à créer une intelligence artificielle serait un grand évènement dans l’histoire de l’homme. Mais ce pourrait aussi être le dernier ! »